LE GROUPE ‘KALÀSCIMA’ STAR DU 20e FESTIVAL ‘EL MAGUSTO’

el magusto

XXème édition du Festival International celte et folk EL MAGUSTO (entièrement gratuit et en plein air) – Le 28 octobre 2023 – à Carbajo (Caceres – Extrémadure – Espagne)

Le très attendu et fascinant groupe italien KALÀSCIMA sera présent à la XXème édition du Festival EL MAGUSTO

Pour sa XXème édition, l’incontournable Festival EL MAGUSTO nous propose un programme de choix avec des artistes espagnols, bien sûr, mais également anglais et italiens. Lisez plutôt :

Un des groupes de référence de la Word Music, KALàSCIMA a, depuis sa création en 2010, effectué bien des tournées à travers le monde : de l’Australie à l’Équateur, du Japon à la Corée du sud, ou encore le Canada, la Chine, la Tanzanie, les États-Unis, une douzaine de pays en Europe, et le voilà maintenant prêt à se produire à… CARBAJO !!, Petit village niché au fin fond de l’Extrémadure, en Espagne, avec ses un peu plus de 224 habitants, devenu un lieu incontournable des festivals Rock-folk du monde ! Jouissif !

KALàSCIMA, groupe italien, composé des artistes Aldo Iezza (cornemuse mélodique italienne et irlandaise, sifflets, …), Federico Laganá (Tamorre, daf, darbouka, tar, riqq…) ; Giovanni Chirico (Sax baryton) ; Luca Buccarella (accordéon et voix) ; Massimiliano de Marco (guitare, mandoline, bouzouki irlandais, voix); Michele D’Elia (batterie et électronique live), sont considérés du calibre de « Buenavista social club, Nidi d’Arac, Franco Battiato, Carmen Consoli, Carlos Nuñez ou encore Ludovico Einaudi » soulignent les organisateurs du Festival El Magusto.

Le groupe propose un « voyage musical à travers les sonorités populaires du sud de l’Italie avec un arrêt obligatoire à celles de la musique de Salento », nous dit l’équipe du Festival : « Une promenade dans laquelle ils se recréent en fusionnant avec d’autres rythmes sudistes, balkaniques, irlandais et électroniques ». Cordes, tambourins, flûtes et autres instruments à vents, cornemuses, sons électriques, tambours et bongos sont autant d’instruments avec lesquels KALàSCIMA enflammera la salle. Une ambiance du tonnerre attend le public, garantit assurément !

Découvrez plutôt ici : https://www.youtube.com/watch?v=KKE98PZLuiA

KALàSCIMA sera précédé des deux groupes suivants : Le groupe musical afro ibérique «El NAÁN TRÍO”: “La desaparición de los luciérnagas” (La disparition des lucioles). Un concert-Récital poétique, un « rite ancestral de la parole et de la musique » avec lequel les fondateurs Héctor Castillejo (Poète, spécialiste d’archéologie expérimentale et de préhistoire), Carlos Herrero (chanteur, musicien, compositeur et multiinstrumentiste) et Adal Pumarabín (percussionniste spécialisé dans les rythmes ethniques, latinos et jazz)) (tous trois à l’origine des textes et de la musique) explorent les racines ethniques de la tradition. Une combinaison de musique traditionnelle ibérique avec des « codes et timbres contemporains » ainsi que d’autres rythmes de la tradition ibérique, des rythmes « aller-retour » venus d’Amérique, des sonorités arabes « ancestrales et ataviques » issus d’un passé lointain. « Dieux, canailles, semences et chansons » est le recueil de poèmes (de Héctor Castrillejo) à partir duquel le récital devient un spectacle « puissant » et assez unique, « un rite de communion avec le public ». Les artistes utiliseront des instruments ancestraux pour le moins particuliers comme des pots d’argile, des os, des pierres, des poêles, et des semences/graines tressées dont les sons rappellent « l’effondrement physique et émotionnel d’un monde rural en voie de disparition, emportant avec lui une vaste sagesse qui nous relie à la terre, aux cycles, les métiers et la beauté ». Avec ces mots et ces sons, le groupe entament des chants pour que ce « tout » résiste et germe à nouveau. Après des Festivals en Pologne, Portugal, Irlande, Hongrie et Angleterre, et d’autres villes d’Espagne, « El NAÁN TRÍO” arrive à Carbajo ! « Ce n’est pas seulement un projet musical, c’est une philosophie et un style de vie » (César Martin). En attendant de les voir en live, voici un petit aperçu :

https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjLhafynf2BAxWYhv0HHa0LCHAQz40FegQIDhAK&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DISRrryg6BYc&usg=AOvVaw0YloCbcGVLKHFwGbkZtC_B&opi=89978449

Vient ensuite, le groupe britannique folk-rockers : « OYSTERBAND » avec leur nouvel album « Read the sky » (produit par Al Scott, membre du groupe). Considéré l’un des meilleurs groupes de Folk-Rock de ces quarante dernières années. Trois prix aux BBC Folk Awards, meilleur prix album folk pour Mojo Magazine avec leur album « Ragged Kingdom » (pour ne citer que celui-là, et, entre autres distinctions, de nombreuses éloges dans la presse) ; des concerts dans les cinq continents pendant une quarantaine d’années, quoi de plus merveilleux que de les voir se produire à Carbajo !

Les thèmes abordés dans cette nouvelle création constituent « un travail inspiré » : des chansons emblématiques, d’engagement politique et écologique, d’hymnes, de mémoire, de camaraderie, de confessions… Des chansons, disent-ils, « créées avec l’âme, comme des charpentiers des rives qui construisent un bateau pour naviguer à jamais, à travers les mers calmes ou d’autres mers, face à la tempête ». Un album rock par certains morceaux, toujours chantés et joués avec « un sentiment d’engagement » du leader du groupe, John Jones (chanteur, menant également une carrière en solo, et s’étant fait connaître pour ses « walking tours » -tournées à pied-, jouant dans des festivals en arrivant à pied) accompagné de Ian Telfer (violon et chœurs), Alan Prosser (guitares, orgues, basse, voix, programmation, etc.), Adrian Oxaal (guitares électriques, violoncelle et choeurs), Sean Randler (batterie, percussions et choeurs), Pete Flood (percussions) et Al Scott (basse, mandoline, guitare, choeurs et percussions).

En attendant de les voir en live, voici un petit aperçu : https://www.youtube.com/watch?v=72zykpqsSvA; https://www.youtube.com/watch?v=CODqy5q0mdM

El Magusto, un festival pas comme les autres

Le Festival El Magusto c’est aussi un lieu de débats : « Les langues d’Extrémadure » : conférencier Daniel Gordo Rodriguez ; des « Méditations biologiques et traducteurs de la vie », conférencier Sol de la Quadra Salcedo  ; « Les chants des oiseaux : La chorale oubliée », conférencier Dave Langlois.

Tout au long de la journée des activités et ateliers divers pour petits et grands : Plantation d’arbres (ADENEX) ; exposition FIO 2023 ; activités multi aventure pour enfants ; marché artisanal ; la possibilité de pouvoir admirer la libérations d’oiseaux sylvestres, en provenance du Centre de récupération de la Faune sylvestre « Los Hornos » et puis bien sûr, la dégustation de mets traditionnels, des danses folkloriques avec un groupe régional : « JUELLEGA EXTRE MENA » et en provenance du Portugal : « RANCHO FOLCLORICO DA CASA DO POVO ». Pour « EL MAGUSTO » l’environnement et la protection de la nature est un sujet primordial.

Pour la petite histoire : Quel est donc l’origine de « El Magusto » ? Explication par les organisateurs: « El Magusto » ou « Fête de la Châtaigne » était déjà célébrée au Vème siècle avant JC, elle était alors connue sous le nom de « Samhain », en raison des tribus et des villes celtiques qui occupaient la péninsule. Cette fête celtique honore la récolte de la châtaigne, avec le mélange du feu, de la terre, du soleil et des arbres. Une célébration qui a des connotations magiques entre la « fumée des feux de joie » et le « monde des morts », c’est pourquoi elle a ensuite conduit à « El día de todos los Santos » (la Toussaint), acquérant des nuances typiques du christianisme. Cette tradition est connue dans les villes et régions du nord de la péninsule sous le nom de « Magosto », d’où le nom dérivé de « Magusto » à Carbajo et dans quelques autres villes de la région, après l’occupation d’une grande partie de la péninsule par ces peuples celtes et ses différentes tribus comme les « Betones », les « Lusitaniens », etc. D’où le nom du Festival El Magusto Celtic-Folk Festival, où chaque édition tente d’avoir un spectacle qui nous ramène un instant à nos possibles origines celtiques.

Et pour finir que serait El Magusto sans les habitants de ce petit village du Sud-Ouest de l’Espagne : Carbajo, entouré de nature sauvage, protégée par l’UNESCO, au milieu du Parc naturel de la province de Caceres. À peine quelques 224 âmes peuplent cet endroit dans le fin fond de l’Espagne rurale. Un village uni pour l’occasion, donnant tout d’eux-mêmes pour perpétuer la tradition désormais incontournable de ce magique Festival de qualité.

EL MAGUSTO: On y va? Le Bruit du Off Tribune, lui, n’y manquera pas! Rendez-vous à Carbajo !

Julia Garlito Y Romo

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