
MAGAZINE. Exposition « My name is Orson Welles », Cinémathèque française, Paris, jusqu’au 11 janvier 2026. Egalement une rétrospective de ses films.
La Cinémathèque propose une exposition dédiée à Orson Welles.
Destin hors norme pour un homme doué de nombreux talents, il signe un contrat avec la RKO qui flairé le potentiel de cet artiste exceptionnel. Il faut dire qu’il défrayait déjà la chronique sur les ondes radiophoniques américaines avec le scandale de la Guerre des mondes.
Il réussi le tour de force de recevoir les pleins pouvoirs du studio (même le final cut) pour réaliser son film alors qu’il n’est qu’un débutant. Son film, c’est le mythique Citizen Kane, porté aux cieux par les uns, vilipendé, voir censuré par les autres. Le succès est retentissant dans le monde entier et le film ne laisse personne indifférent. Il demeure encore aujourd’hui une référence absolue, un passage obligé.
Alors on se dit que l’exposition ne va parler que de ce film et de son contexte mais ce serait réduire l’art d’Orson Welles à cette seule réalisation. Il y a bien eu un avant où l’artiste avait déjà réalisé de nombreuses choses et aussi un après où il a su se réinventer même si ce film a marqué d’une empreinte indélébile sa carrière. Bien sur Citizen Kane se taille la part du lion dans cette exposition mais nous découvrons aussi la vie d’Orson Welles et un aspect politique de la vie américaine car avec ses opinions politiques très à gauche, le réalisateur s’est attiré les foudres du gouvernement US.
Au nombre de ses talents, on compte le dessin, la sculpture, la magie ( il s’est même produit en spectacle où il coupait sa femme Rita Hayworth en deux).
Au final, une exposition très documentée sur la carrière de cet artiste complet.
A la Cinémathèque jusqu’au 11 janvier 2026
Valérie Leah




Images: Citizen Kane, 1941 – Le Procès, 1962 – Don Quichotte, 1955 (inachevé) – Copyright Warner Bros., la Cinémathèque française